L’article dont tu parles doit être celui disponible Le film – et le roman – jouent sur l’ambiance étouffante et génératrice de paranoïa règnant dans l’asile. Merci pour ton lien est super interessant aussimoi et désolée pour le commentaire j ais rien compris ,,il est malade ou ils veulent le tomber malade? Je pense que je regarderai de nouveau le film, mais on dirait bien que tout est mis en oeuvre pour laisser place aux deux alternatives: manipulation ou folie?
« Shutter island » fait débat et c’est là sa plus grande force.Rédacteur en chef de Angle[s] de vue, Boustoune est un cinéphile passionné qui fréquente assidument les salles obscures et les festivals depuis plus de vingt ans (rhôô, le vieux...) En tous cas plusieurs questions reviennent me laissant pencher vers l’hypothèse de la manipulation:– Pourquoi prendraient-ils la peine de faire sortir Leonardo de l’île sur le ferry? Il lui annonce qu'il s'appelle en fait Andrew Laeddis, qu'il est patient depuis deux ans dans cette unité psychiatrique, et que tout ce qu'il vient de vivre depuis quelques jours n'est pas réel mais une mise en scène destinée à le confronter à son délirePetite minute de silence dans les salles obscures qui se divisent alors en quatre catégories, ceux qui s'en doutaient un peu, ceux qui comprennent tout à coup, ceux qui n'ont rien compris, et puis ceux qui dorment...!!
!Et vous, que vous a inspiré ce film ? Tout le monde est sur les dents et l’on comprend pourquoi à la fin du film. Ça ne peut laisser indifférent. Comment faire confiance à ces personnes vivant dans des appartements chauffés, consommant l’alcool ( contrairement à léonardo visant peut être à donner plus de lucidité au personnage), portant des habits propres et personnalisés contraiment au reste de l’équipe ( les hommes et femmes en blanc qui ne sont là que pour travailler – avant que la voiture ne prennent feu on les entend parler de leur salaire qu’ils considèrent bien payé)…… Et en même temps, comme faire confiance aux détenus/ patients qui sont peut petre réellement fou, devenus fous ou faisant semblant de l’être… Il me semble que l’un des objectifs de ce film est justement le DOUTE et la perte des réalités visant peut être à dénoncer ce que les gens de pouvoir aiment: manipuler et endormir les populations: quand je me questionne sur le nouvel ordre mondial, ai-je raison de me poser la question ou bien suis-je tombé dans un piège?La théorie de la manipulation dans ce film est remise en cause par les hallucinations du Marchal: il hallucine donc il est fou.La théorie de la folie est remise en cause par les cachets qu’il prend assurément (dans les deux cas). Et qui tente de lui faire comprendre d’arrêter d’halluciner sur sa femme parce qu’elle est morte! Autant dire que les oeuvres de David Lynch ou de Peter Greenaway le mettent littéralement en transe, ce qui le fait passer pour un doux dingue vaguement masochiste auprès des gens dit « normaux »… Au début, tout est normal, on pense qu'il s'agit d'un thriller classique avec les gentils et les méchants. Surtout dans ton cas, où, si j’ai bien compris, tu t’es laissé happer par l’intrigue et n’a pas pressenti le rebondissement final (quelle chance!). Il aime tous les genres cinématographiques, mais il a un faible pour le cinéma alternatif, riche et complexe. Moi il m’a mis mal à l’aise. Qui est Rachel Solando et à quel … Mais non.Enfin arrivé à destination après toute une série d’aventures et de péripéties qui vont le déstabiliser et même le rendre malade, il découvre à l’intérieur du phare un lieu presque vide, et tout en haut, le docteur Cawley qui l'attend. Mais peu importe… Ce qui est clair, en revanche, c’est qu’il s’appelle Andrew Laeddis , qu’il a tué sa femme par balle après que prise d’un coup de folie dépressive, elle ait noyé leurs trois enfants dans le lac près de leur maison… Ceci l’a rendu fou et il a été interné sur Shutter Island. Enfin, c’est la réalité qui revient avec la femme et les enfants. Le film, c’est la lutte entre la conscience et l’inconscient. D’autant que la scène revient souvent, que sa fille est ajoutée aux cadavres. Ancrage du récit dans un univers parallèle – aux portes de l’Enfer, par exemple ? Voici tous les détails et autre incohérences que j'ai trouvé dans Shutter Island, y'en a un paquet alors bonne lecture ;) Ceci dévoile la fin du film, à ne surtout pas regarder si vous ne l'avez pas vu ! Un reflet pas bien en forme… De fait, à partir de ce moment, le personnage – et le spectateur dans son sillage – pénètre de l’autre côté du miroir (2), dans un univers profondément malade.Une folie contagieuse, qui gagne rapidement le jeu de Leonardo DiCaprio, fiévreux, hagard et tourmenté, et la réalisation de Martin Scorsese.La mise en scène de Scorsese se pare également d’accents très hitchcockiens. SHUTTER ISLAND : Analyse et Explications de la fin.