L’Arc de Triomphe a droit à une photo en pleine page, ce qui est pleinement justifié car il représente actuellement l’autel de la patrie par son architecture et le cérémonial qui s’y déroule quotidiennement.Les saints patrons sont cités dans les présentations des armes et confirmés, s’il était besoin, dans les dispositifs traditionnels de l’armée.Le CEMAT en vient à une définition et des descriptions des symboles de l’armée de terre.
Dans le contexte actuel où l’armée se trouve engagée dans des opérations extérieures, simultanément avec des opérations de sécurité publique intérieure, où les jeunes recrues ont de l’armée l’image que leur fournissent les médias, les traditions militaires et leurs symboles constituent autant de repères qu’il importe de rendre visibles et intelligibles. La symbolique utilisée permet de lire comment le soldat s’inscrit dans son corps d’appartenance et dans l’armée.Deux pages sont consacrées aux insignes, en faisant les héritiers des blasons, ce qui n’est pas faux, même si les insignes actuels ne remontent pas plus haut que la bataille de Verdun pendant la guerre de 14.Deux autres pages servent ensuite à présenter la musique et les chants militaires en citant la céleustique comme troisième répertoire musical. Ce dépassement physique et moral forge sa capacité de résilience, quelle que soit son arme d’appartenance. En effet, si la Révolution et ses demi-brigades avaient voulu rompre les filiations, elles furent explicitement rétablies par les historiens de Louis-Philippe, réconciliant le pays avec son histoire.Parmi les citations illustrant son propos le CEMAT, on distingue André Thiéblemont, membre du comité de rédaction de la revue Inflexions et qui a plus particulièrement travaillé sur la symbolique, les rituels et les traditions militaires. Le terme est devenu sensible depuis la présidence de Nicolas Sarkozy avec son ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale puis le débat conduit par Eric Besson en octobre 2007. Cette publication du CEMAT vient donc à point pour en rappeler les fondamentaux. Il fait aussi remarquer que c’est Bonaparte qui institue l’usage de graver des noms de batailles sur les soies de drapeaux. La publication du document correspond au lancement du Service national universel, sans qu’il faille y voir nécessairement autre chose qu’une coïncidence. intitulée Identité, esprit de corps et traditions dans l’armée de Terre. Le terme est devenu sensible depuis la présidence de Nicolas Sarkozy avec son ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale puis le débat conduit par Eric Besson en octobre 2007. L’Arc de Triomphe a droit à une photo en pleine page, ce qui est pleinement justifié car il représente actuellement l’autel de la patrie par son architecture et le cérémonial qui s’y déroule quotidiennement.Les saints patrons sont cités dans les présentations des armes et confirmés, s’il était besoin, dans les dispositifs traditionnels de l’armée.Le CEMAT en vient à une définition et des descriptions des symboles de l’armée de terre. Sans entrer dans l’historique complexe de la vexillologie militaire, il fait remonter les emblèmes actuels à la distribution solennelle du 14 juillet 1880. Si le CEMAT y revient, c’est aussi que le concept ne peut pas être abandonné.S’appuyant sur l’histoire, le document remonte à la création des premiers régiments au XVIe siècle avec les bandes de Picardie, montrant leur lien avec les formations actuelles. Dans le dernier éditorial qu’il a signé pour le numéro 43 de la Lettre du CEMAT [chef d’état-major de l’armée de Terre], le général Jean-Pierre Bosser est revenu sur « l’esprit guerrier », qui doit donner aux soldats ce « supplément d’âme » nécessaire pour dominer l’adversaire.