Explication de la reproduction et de l'accouplement des libellules, photos, détails, odonates.
En Europe, les genres les plus représentés sont Les libellules et les demoiselles sont, avec les éphémères, les seuls représentants actuels du plus vieux groupe d'insectes connu : les paléoptères. Que ce soit en Afrique, en Amérique, ou surtout en Extrême-Orient, les libellules font partie du régime alimentaire de certaines populations. La larve possède alors toutes les caractéristiques de la larve d'æschne : la corbeille branchiale (cavité située à l'extrémité de l'abdomen, qui abrite les branchies) et le masque labial sont déjà fonctionnels. La capture et la consommation des proies se font toujours en vol. En outre, elles peuvent intimider des prédateurs de taille modeste en repliant leur abdomen jusqu'au niveau de la tête.Les æschnes, à la différence d'espèces plus petites, ne sont pas convoitées par les arthropodes – elles n'ont rien à craindre des araignées, en particulier.Pour éviter les rencontres entre insectes matures et immatures, pouvant endommager les ailes et ainsi entraîner la mort, certains æschnidés, tel l'anax empereur, ont développé deux stratégies.D'une part, les émergences sont synchronisées : le temps de présence sur les sites aquatiques est donc bien délimité pour chaque tranche d'âge.
En avant du pénis se trouvent des crochets servant à maintenir l'ovipositeur (la tarière) de la femelle lors de l'accouplement. Elles ne s'attaquent que très rarement à des proies de grande taille, comme les zygoptères (demoiselles) ou les papillons.L'æschne distingue très facilement ses proies grâce à ses yeux de grande taille et à la mobilité de sa tête. Elle les repère lorsque celles-ci sont au-dessus d'elle, puis les approche par-dessous. En effet, la plupart des adultes meurent pendant la période de reproduction.Durant cette dernière partie de leur vie, les æschnes se rendent de moins en moins souvent sur les sites de ponte. Il est pourvu de crochets terminaux qui ont pour fonction de saisir la proie. Les odonates, ordre auquel appartiennent les libellules, forment un groupe bien distinct des autres insectes par la présence de caractéristiques archaïques et de spécialisations uniques dans le règne animal, telles que le masque labial des larves ou l'appareil copulateur des mâles. Symbole de bonheur et de victoire en Orient, elle fut longtemps associée aux puissances maléfiques en Occident. Leur régime alimentaire est constitué de diptères (moustiques, mouches) et d'éphémères. L'accouplement peut alors se dérouler. Ensuite, la femelle recourbe et place l'extrémité de son abdomen contre le deuxième segment abdominal du mâle.
Ce comportement, fréquent chez d'autres espèces, et particulièrement chez les libellulidés, est rare chez les æschnes. Le facteur principal de mortalité des jeunes larves dans les œufs est la dessiccation lors de variations importantes du niveau des eaux.Les poissons sont de grands prédateurs des larves d'æschnes, mais aussi d'autres invertébrés aquatiques, comme les larves de dytiques ou les larves d'autres espèces de libellules.Les espèces de libellules cohabitant avec les poissons présentent certaines caractéristiques morphologiques et comportementales : aplatissement dorso-ventral, chasse à l'affût, rythme d'activité décalé par rapport aux prédateurs. Mais ils sont de moins en moins nombreux, et certaines espèces tendent à disparaître.Il devient nécessaire de protéger l'habitat des libellules en diminuant la pollution des rivières et en arrêtant l'assèchement des marais et des petites mares, essentiels à l'équilibre écologique de notre environnement. Les premières larves quittent le milieu aquatique vers 20 heures. La respiration cesse d'être aquatique (par utilisation de l'oxygène dissous dans l'eau) pour devenir terrestre.