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La femme au temps des Cathedrales L'auteur envisage successivement un certain nombre de domaines où — en dépit de la discrétion des sources - s'est imposée avec force l'action de la femme.
L'historienne médiéviste s'appuie sur des exemples concrets pour donner une nouvelle image de la femme vivant en ces temps reculés et qui peuvent parfois nous paraître bien obscurs. Nous rencontrons ainsi le couvent de moniales, où la femme avait la possibilité (il faut insister sur ce mot) de choisir son genre de vie, de s'élever à une haute spiritualité, de manifester ses capacités administratives ; le domaine de l'éducation, où le fameux Manuel de Dhuoda dxe s.) fournit un témoignage aussi précieux qu'exceptionnel ; le domaine de la maison ou du foyer où règne la femme. Tacite qualifie d'excentrique la coutume des Juifs à ne vouloir supprimer aucun nourrisson; et quand Justin évoque le respect des chrétiens pour la vie de l'enfant il précise : "fût-il nouveau-né"
Sénèque jugeait raisonnable la noyade des enfants débiles et faibles.
pp. 2, 1983.Histoire médiévale, moderne et contemporaine — Middeleeuwse, moderne en hedendaagse geschiedenis.
Et il est significatif que chacun des garçons reçoive un praenomen (prénom), tandis que la fille, l'aînée généralement, ne porte qu'un nom, celui de la famille paternelle ; ainsi, dans la gens Cornelia, la fille s'appelle Cornelia, ses frères sont Publius Cornelius, Gaïus Cornelius, tec. En effet Cicéron, que l'on ne peut accuser d'inhumanité, pensait que la mort d'un enfant se supporte "aequo animo" (d'une âme égale).
La femme a-t-elle toujours été cette perpétuelle mineure qu'elle fut au XIXe siècle ? Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . A en croire Régine Pernoud, la femme aurait connu sa période de gloire au cours de l'Histoire.Il suffit de remonter pour cela au temps des cathédrales, autrement dit au XII et XIIIème siècles. Mais sortons de ces clichés basés sur beaucoup de vrai (pourtant). En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement . 22 cm x 12,5, 301 p. - Pendant longtemps les synthèses historiques sur le Moyen Age ont pu s'écrire sans qu'une place réelle soit accordée à la femme ou au juif : cette remarque désabusée était faite en 1961 par Friedrich Heer dans son Univers du Moyen Age. Platelle Henri. Paris, Stock, 1980 ; un vol. sur cette matière dure qu'est le parchemin -beaucoup moins souple que le papier qui ne commence à être utilisé, on le sait, que vers le milieu du XIIIe siècle - aligner l'un après l'autre les chapitres de traités comportant des deux cent ou trois cent folios (double page), cela ne représentait pas une mince tâche. voici le livre complémentaire, à lire en parrallèle à Si je t'oublie Jérusalem.
Deux femmes qui ne doivent absolument rien à des privilèges de naissance et que rien n'appelait à jouer un rôle particulier : ni reines, ni princesses, ni nobles. ... à Rome la patria potestas, le pouvoir du père, était absolu, sur la famille et notamment sur les enfants à leur naissance ; tous les juristes ont relevé ce qu'on appelle la "disparition forcée des cadettes" ; en effet, si le père était tenu de conserver à la naissance les enfants mâles en raison des besoins militaires (sauf s'ils étaient mal formés ou jugés trop chétifs), il ne gardait en général qu'une seule fille, l'aînée ; c'est tout à fait exceptionnellement qu'on voit mention de deux filles dans une famille romaine. Un copiste y insiste : "Celui qui ne sait écrire ne croit pas que c'est un travail. L'historienne médiéviste s'appuie sur des exemples concrets pour donner une nouvelle image de la femme vivant en ces temps reculés et qui peuvent parfois nous paraître bien obscurs. Centro Pieper Pasión por la Verdad Por la Unidad y la Síntesis del Saber Un livre très intéressant qui m'a beaucoup appris. Comme le marin désire arriver au port, ainsi le copiste désire arriver au dernier mot" A-t-elle toujours été écartée de la vie politique comme elle le fut dans la France de Louis XIV ?
Soranos, sans s'émouvoir, définit la puériculture comme l'art de décider "quels sont les nouveau-nés qui méritent qu'on les élève". On ne réalise pas toujours en effet ce qu'était alors cet harassant métier. Pas de nom personnel donc pour la fille, mais seulement celui du père.
Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. Babelio vous suggère Pour citer plus complètement l'étude de R. Etienne sur la conscience médicale antique : "La médecine antique semble avoir fait peu de cas de la vie du nouveau-né. Deux femmes ont mené une action décisive du point de vue politique, l'une au XIVe siècle, l'autre au XVe siècle. Cette impitoyable sélection ne caractérise pas seulement une attitude scientifique, mais également celle d'une société toute entière. Et il faudrait ici rappeler une forte remarque de Robert Fossier {La femme dans les civilisations des Xe -XIIIe s., Actes du colloque tenu à Poitiers en 1976, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, Poitiers, 1977,
Le nom évoque our nous un roman fameux qui avait pour cadre précisément l'Eglise des catacombes, mais la Fabiola de l'histoire,comme il arrive souvent dépasse sensiblement celle de la légende : elle fait partie de ces dames de l'aristocratie romaine qui sont devenues les disciples de saint Jérôme; frappée de voir le nombre de pèlerins qui viennent à Rome et là se trouvent sans ressources, elle fonde une "Maison des malades", nosokomion, à leur intention. 458-459. Hippocrate pose comme naturelle la question de savoir "quels enfants il convient d'élever". A en croire Régine Pernoud, la femme aurait connu sa période de gloire au cours de l'Histoire.Il suffit de remonter pour cela au temps des cathédrales, autrement dit au XII et XIIIème siècles. Autrement dit, Fabiola fonde le premier hôpital.