Les Etats-membres ont estimé que le projet était trop onéreux.Je le pense. Même s'il est évident que cela coûterait beaucoup d'argent.Le vol habité doit-il être une priorité de la conférence ministérielle de 2022 ?Ce serait une bonne chose, mais c'est aux Etats-membres de décider.Combien faudrait-il mettre d'argent pour avoir un programme sérieux de vol habité ?C'est difficile à dire, mais on pourrait déjà lancer les travaux sur les technologies avec 400 millions d'euros, et lancer le développement à la ministérielle suivante.L'Europe est souvent "junior partner" de missions d'exploration américaines, aussi bien vers la Lune que vers Mars. Doté du moteur Berta, réallumable une vingtaine de fois, cet étage, prévu pour 2023, permettra d'effectuer une multitude de missions supplémentaires. Concernant Orion, nous avons déjà livré le premier module de service à la Nasa et préparons les suivants. Les objectifs de réduction de coûts sont au rendez-vous, avec des coûts inférieurs de plus de 40% à ceux d'Ariane 5, indique André-Hubert Roussel. La différence, c'est qu'en cas de problème, ils peuvent revenir sur terre en quelques heures ! C'est aussi un bon investissement financier pour l'Europe : un euro investi dans l'ISS génère 1,8 euros de retombées économiques. Absolument.

La priorité est déjà de réussir les premiers vols et de faire d'Ariane 6 un succès commercial. "Nous prévoyons désormais un premier vol au plus tôt au second semestre 2021, a indiqué André-Hubert Roussel, PDG d'ArianeGroup, jeudi 9 juillet devant les journalistes de l'AJPAE (Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace). Grâce à lui, Ariane 6 pourra injecter les satellites télécoms directement sur l'orbite géostationnaire (36.000 km), et non plus sur une orbite de transfert qui obligeait les engins à de longs mois de vol vers leur orbite finale. Certains disent que rester dans l'espace aussi longtemps n'est pas si difficile : des astronautes peuvent bien rester un an dans la station spatiale internationale. Sur Exomars, nous avons des éléments apportés par la Russie, d'autres par les Etats-Unis. La Lune peut aussi servir de base pour des missions plus lointaines, vers Mars par exemple. Une quinzaine de chercheurs à la direction des lanceurs du Cnes planchent déjà sur le lanceur du futur. Une seconde aurait été de l'adapter au transport d'astronautes. Microsoft est susceptible de recevoir des commissions si vous réalisez un achat après avoir cliqué sur un lien de cet article. On n'envoie pas d'argent dans l'espace : on investit dans des technologies envoyées dans l'espace, mais bel et bien construites sur Terre !L'investissement total dans l'ISS est estimé à 150 milliards de dollars. La différence avec le programme Apollo, c'est que cette fois, nous allons sur la Lune pour y rester.
Si la plupart des usines d'ArianeGroup ne se sont arrêtées que quelques jours, ArianeGroup se veut malgré tout confiant. La différence, dans le cas de SpaceX, c'est que la NASA ne fait plus de micromanagement, elle ne s'occupe plus du moindre détail. Sur la mission Mars Sample Return, nous travaillons avec la NASA au retour d'échantillons martiens sur Terre.L'Europe développe déjà une partie importante (le module de service) de la capsule spatiale Orion qui amènera les astronautes du programme Artemis vers la Lune. Le "kick stage" permettra également d'injecter les satellites des constellations en orbite basse de façon beaucoup plus précise, sur différents plans. Le programme avance, comme prévu. Valait-il vraiment le coup ?Quand Thomas Pesquet fait des conférences dans des lycées, des universités ou des colloques, tout le monde est captivé, inspiré. Ce n'est pas d'actualité. La différence, c'est qu'en cas de problème, ils peuvent revenir sur terre en quelques heures ! Les Etats-membres ont estimé que le projet était trop onéreux.Je le pense. La différence avec le programme Apollo, c'est que cette fois, nous allons sur la Lune pour y rester.