» — par « la Patronne », Françoise Bachelot dans laquelle il faut reconnaître Laurence Bloch, directrice de la station, est bien utile pour se tenir à l'abri et fabriquer des humiliations que les personnes concernées, présentes dans le studio, sont la plupart du temps contraintes de recevoir sans broncher.
“Le roman démarre par la retranscription exacte d’une chronique foireuse que j’ai faite un matin sur France Inter, et puis ensuite il y a des choses imaginaires, des choses vraies, il y a de l’essai”, décrivait Frédéric Beigbeder lors d’un Le 16 novembre 2018, Laurence Bloch avait annoncé la fin du billet d’humeur hebdomadaire de l’écrivain, qu’il tenait depuis 2016 dans la matinale, “Freddie n’a rien fait, Freddie s’est couché très tard, Freddie a peu dormi”, avait-il lancé à l’antenne, avant d’expliquer, sous le regard gêné du reste de l’équipe de la matinale: “j’avais vraiment écrit une chronique super brillante sur les gilets jaunes, mais je l’ai perdue.
« Le sarcasme des humoristes est généralement présenté comme la réponse indispensable à l'arrogance des puissants mais ne perdons pas de vue qu'il est aussi la vengeance des impuissants.
Je lui ai demandé qu’il ait un mot de regret à l’antenne, car il avait blessé certains de ses confrères”, a-t-elle expliqué au Dans un roman (Grasset) sans titre paru le 2 janvier, dont la couverture affiche simplement l’émoji d’un visage pleurant de rire, Frédéric Beigbeder s’en était pris à France Inter en racontant l’histoire de son double littéraire, Octave Parango, chroniqueur sur une radio publique et confronté à une “dictature du rire”.
valeursactuelles.com / Samedi 28 décembre 2019 à 17:23 77631 26.
MÉDIAS - Il a “retoqué à la porte”, et la porte s’est ouverte.
Le nouveau livre de Beigbeder, dont le titre est simplement un émoticône qui pleure de rire, fait notamment écho à son limogeage de la matinale de France Inter.
Pas question de citer le titre de l'ouvrage (Ed.
»Dans toute la première moitié de l'ouvrage — la seconde fait un portrait radicalement désespéré de notre société — l'auteur n'y va pas par le dos de la cuillère, racontant comment les amuseurs stakhanovistes, appelés à nourrir « la machine à vannes », pillent fébrilement, la veille, le contenu de l'émission « Quotidien », de Yann Barthès ou les pages de « Charlie Hebdo ».