Ne pas dépendre de mon père, de ma famille, de mon milieu, ça ne pouvait passer que par là, je ne voyais pas d'autre issue, j'avais donc intérêt à ne pas me louper.
Cette frénésie était motivée par une peur épouvantable: j'avais l'impression, sans doute justifiée, que ma vie en dépendait, que je ne pourrais sortir de mon milieu et de mon enfance ratée que grâce à la réussite scolaire, qui allait me permettre de remplir au maximum mon bagage de survie. dans votre boîte mail. Il met lui aussi au centre de son récit une région, La Moselle, une époque et surtout un père violent et tyrannique.
Oui à Frédéric Vion qui réalise une véritable revue de presse!
J'aime assez les narrations complexes, la linéarité est parfois un peu trop simpliste, mais pour le coup, j'ai eu du mal à suivre et sans complètement m'y perdre, ça n'a pas aidé à ce que je m'attache au narrateur. Vous aimez ce livre ? Et d’une grande lucidité : ce n’est pas une plainte, mais une analyse presque sociologique des ressorts de la violence ordinaire, de la banalité du mal, dans un milieu que l’on croirait épargné. Décidément, les premiers romans de cette rentrée littéraire recèlent des textes très forts. C'était la Toussaint, ma mère rentra un soir, le visage décomposé, et nous annonça: "Papa ne reviendra plus de l'hôpital."
Ce qui m’a surprise c’est son analyse presque clinique, psychologique et sociologique de sa famille, de son père, de toute une région sinistrée.
Deuxième titre lu à l'occasion du Prix du Livre Numérique 2016,
Ma réaction fut: "Ah, super, alors on va avoir un chat ?" Moi, j'en avais presque onze. Personnellement, je le préfère à son collègue trop prétentieux et nombriliste. Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour envoyer par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Ni mon frère ni moi ne parûmes ennuyés. 0 0 Répondre Signaler un abus . Décidément, les premiers romans de cette rentrée littéraire recèlent…
Mais le tour de force de ce roman est d’arriver à parler de l’effroyable, et de la manière d’y échapper, en somme de « tuer le père » (au sens psychanalytique, même si le narrateur y pense au sens premier et le lecteur avec lui), sans être larmoyant ni sombrer dans le pathétique : au contraire, il fait preuve d’une grande ironie. Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures Babelio vous suggère Et l'arsenal, c'était celui de mon père, avec lequel il nous avait clairement fait comprendre qu'à la première occasion il nous buterait tous, mon frère, ma mère, et moi.
Comment grandir, comment se construire avec un père pareil ?Dès le début, l’aspect brut, la violence sans fard prennent à la gorge, les mots cognent comme les poings de ce père, ce salaud ordinaire qui se croit viril en frappant sa femme et ses enfants, alors qu’il n’est qu’un pantin incapable de penser par lui-même.
Je m’empresse de me procurer son livre. Et puis un jour, donc, enfin ! Élevé par une mère qui lui voue un culte, le père du narrateur a grandi avec l’idée qu’il était un être exceptionnel : égoïste, borné, beauf et vulgaire, il est aussi très violent et collectionne les armes avec lesquelles il menace de tuer tout le monde à la moindre incartade. Pas un pervers narcissique, comme c’est tellement la mode, mais un vrai connard, un tyran domestique qui fait régner la terreur sur sa famille jusqu’à sa mort. Lors de l’entretien, il expliquait son espèce de fuite en avant et son incroyable recul laisse pantois : j’avais devant moi un adulte intelligent, déterminé et bien dans sa peau !Oui, les analyses sont très fines, on n’est pas du tout dans le pathos !Bonjour Depuis ces premières apparitions sur antenne 2, je suis avec beaucoup d’attentions Frédéric.
Beaucoup de ces îles sont accusées d'être des paradis fiscaux. On parle alors de la "puissance paternelle", et il faut du courage pour la défier. Frédéric Vion s’inscrit dans la sincérité, la nostalgie et la détermination.
En retraçant les vies de sa famille paternelle, c’est toute l’histoire de la Lorraine qui est survolée. Lorsque j'ai vu ce livre à la bibliothèque, c'est le titre très évocateur et la photo de cet enfant, tête dans l'eau et se bouchant les oreilles, qui m'ont immédiatement interpellée. En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement
Un roman autobiographique dans lequel le journaliste relate son enfance auprès d'un père violent et amateur d'armes à feu.
Il y a parfois des dizaines de morts, femmes et enfants compris, et tous les journaux ne s'en émeuvent pas. C’est réellement arrivé à l’auteur ?Certains indices laissent penser que oui, mais je n’ai pas fait de recherches…Il y a quelques semaines, j’ai vu l’interview de Frédéric Vion, effectivement journaliste, qui était invité à parler de son livre et il m’a vraiment donner envie de le lire. Il donnait contre le mur de ma chambre. Homme très cultivé, doux, concis, ayant toujours, une très bonne analyse sur la presse. Depuis que j'avais cinq ou six ans j'adorais Tintin - ce défenseur de la veuve et de l'orphelin devait m'inspirer - mais je n'arrivais pas à lire ses albums autrement qu'en les apprenant par cur.
La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer Je ne sais pas si elle fut choquée de notre réaction, ou même si elle l'avait envisagée.