La prêtresse, d’origines simples et pures, vierge, ou tout du moins vivant dans la chasteté comme souvent dans la mythologie, est représentée tout au début par une jeune fille puis, la sélection s’assouplissant au fil du temps, par une femme d’âge mûr. Un décor qui n’a sans doute fait qu’ajouter au pouvoir de l’oracle delphique et de l’Omphalos.Le nom de Delphes vient de son fondateur, Delphos. L… — La Pythie : […] J’invoque enfin et les eaux du Pleistos, et Poséidon puissant, et Zeus Suprême, sans qui rien ne s’achève, avant de prendre place, prophétesse, sur mon siège. La Pythie et le sanctuaire Delphes est un lieu mythique. » La Pythie de Delphes, une prêtresse de l'Antiquité grecque, a fortement marqué les esprits des pèlerins des VIIème et VIème siècles avant Jésus Christ par ses prophéties hallucinatoires. La Pythie de Delphes : Déroulement de l’Oracle Celui qui venait consulter devait d’abord payer une taxe, appelée le pélanos, puis devait amener des animaux pour les sacrifices et le banquet sacré. Suivent portiques, agora, stade et, pour finir le théâtre.Ce dernier n’est à rater sous aucun prétexte car, depuis le haut de ses gradins, la vue sur la région environnante est tout simplement époustouflante. Suivait alors un processus de tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage.

Delphes est une cité antique de la région de Phocide qui borde le nord du golf de Corinthe. Elle devait être vierge ou du moins, dès sa désignation, vivre dans la chasteté et la solitude comme épouse du dieu. Si dans les temps archaïques la tradition établit que la Pythie était une jeune vierge, symbole de pureté, ce critère fut peu à peu délaissé au profit de la sélection d'une femme de tout âge et de tout statut marital, du moment qu'elle était modèle de chasteté.

Le nom de la pythie, lui, serait dérivé de Pytho, nom antique de la ville de Delphes, ou du serpent Python, fils de Gê, qui vit au sanctuaire. Le grand temple d’Apollon qui abrite pour les anciens Grecs l’Omphalos, le nombril du monde, le centre spirituel de la Grèce antique, censé représenter pour certains le nombril de Gê enceinte (une pierre sacrée considérée comme l’Omphalos peut d’ailleurs être admirée au musée de Delphes) et l’autel retiennent bien évidemment l’attention du public. »

« La Pythie […] sort d’une des familles les plus honnêtes et les plus respectables qui soient ici et elle a toujours mené une vie irréprochable mais […] elle n’apporte avec elle, en descendant dans le lieu prophétique, aucune parcelle d’art ou de quelque autre connaissance ; […] c’est vraiment avec une âme vierge qu’elle s’approche du dieu. Messagère d’Apollon auprès des mortels, ses paroles sont interprétées par les prêtres, tel le philosophe Plutarque, prêtre d’Apollon à Delphes de 105, alors que le culte est déjà sur le déclin, jusqu’à sa mort.Inscrit au patrimoine historique depuis 1987, le site archéologique de Delphes se trouve sur les prémices du Mont Parnasse, qui l’enserre dans un écrin de roche et de verdure.

Pour répondre à l'affluence des consultants, il y eut jusqu'à trois Pythies officiant en même temps (deux titulaires et une suppléante) dans le sanctuaire de Delphes. La Pythie, en lien direct avec le dieu Apollon, répond une fois l’an, le jour de la naissance du dieu, aux questions qu’on lui pose. C'était, jusqu'au 19e siècle un village agricole, mais la découverte des vestiges antiques par les archéologues à provoquer l'expulsion des habitants. Cette prêtresse 'officiait' dans une grotte près du Temple d'Apollon à moins d'un kilomètre au nord-est de la cité de Delphes, sur le flanc sud du Mont Parnasse. Dès 1892, les ruines sont mises au jour par l’archéologue français Théophile Homolle, et l’école française d’archéologie d’Athènes. « odeur agréable, comme si des souffles comparables aux plus suaves et aux plus précieux des parfums s’échappaient du lieu sacré »Le prétendu délire et les outrances prêtées à la Pythie viennent en fait d’une description poétique et fictive imaginée par Personnage indissociable de la Grèce antique, la Pythie de Delphes est l’oracle du dieu Apollon. On voulait qu'elle fût née légitimement, qu'elle eût été élevée simplement et que cette simplicité parût dans ses habits. Mais il ne faut surtout pas oublier de se promener tout autour du site, en empruntant dès le début de la visite l’impressionnante voie sacrée, large de près de 5 m de large. L'oracle fut consulté au moins jusqu'au IIème siècle avant Jésus Christ. La prêtresse, d’origines simples et pures, vierge, ou tout du moins vivant dans la chasteté comme souvent dans la mythologie, est représentée tout au début par une jeune fille puis, la sélection s’assouplissant au fil du temps, par une femme d’âge mûr. La Pythie était choisie avec soin par les prêtres de Delphes, qui étaient eux-mêmes préposés à l'interprétation ou à la rédaction de ses oracles. Si quelques pèlerins nous sont venus de Grèce, qu’ils s’approchent, ainsi qu’il est de règle, dans l’ordre indiqué par le sort : je prophétise, moi, dans celui que me dicte le dieu.