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Cette posture de dénonciation fait de Baudelaire un poète mauditCertains critiques jugent ce poème, par ailleurs célèbre, peu représentatif du génie baudelairien.
C’est la grande solitude du penseur, moqué par la foule, parce qu’elle ne conçoit l’intelligence que pratique. Pourquoi m’avez vous dégoûte avec tous ces mots, ces rimes, ces idées cachées, confuses (à cet âge là), pourquoi m’avez vous fait monter dans une formule 1, alors que j’étais encore sur ma mob ? Sombre crétin assermenté.Je suis très touché par ce poème que je retrouve sur Internet après l’avoir pour ainsi dire découvert au musée des jardins de l’Etat à Saint Denis de la Réunion. Les hommes qui ne sont pas poètes donc qui ne voient pas la beauté que « l’albatros » dégage.J’ai appris ce poème il y a soixante trois ans et l’ai récité six ans plus tard à la manière de Louis Jouvet devant toute ma classe… qui a explosé en applaudissements. Jadis au lycée on nous l’a appris et nous ressentions mieux l’émotion et la portée du poète surtout quand il est récité par notre maître d’école Mr. RAIMBAUD. Ses ailes de géant l’empêchent de marcher…L’albatros du poème, c’est le poéte bien-sûr, mais c’est aussi tous ceux qui sont différents.L’Albatros, ma mère m’a parlé de cela juste comme ça mais je ne sais rien. Il a rythmé les étapes essentielles de ma vie lorsque j’étais confrontée à la mesquinerie, à la volonté de me forcer à me fondre dans un moule. Mais à force de lire vos commentaires ça me pousse à lire ce poème et à connaître Baudelaire.De Nouvelle Zélande ou je viens de voir de magnifiques albatros en vol sur ma tête je n’ai pu m’empecher a relire ce poème merveilleux et riche de sens à plusieurs degrés.Ce poème est clairement l’un de mes favoris. Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, i ndolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. Je le prend évidemment immédiatement pour mon anthologie sur les oiseaux en poésie. C’est pourquoi on les trouve dans les articles de dictionnaire. Usage des synonymes. Tous ces mots, ces rimes, ces je ne sais quoi… me passaient littéralement au dessus de la tête… De la vie je ne connaissais rien, absolument rien. Auto-représentation allégorique, l'oiseau capturé, ridiculisé et maltraité incarne l'artiste rejeté. Magnifique poème. …
C’est beau, juste, intelligent, et légèrement ironique, et sûrement un peu grinçant et amer aussi.C’était difficile à analyser pendant la préparation de l’examen!Je me souviens de ce poème quand j’étais en 5eme Secondaire, au College de Rebero au Rwanda!Il est peu d’auteurs dont les lignes inspirent à travers les siècles. Ce qui est triste c’est que ces sentiments ne seront pas partagés par les actuels apprenants car le système éducatif a complètement changé.Pour avoir vu de très près un albatros adulte s’envoler, en Nouvelle Zélande, je me suis demandé, malgré le point haut d’où il quittait la terre, s’il allait arriver à déplier sa voilure. La forme triangulaire de l'instrument de pêche servait même d'emblème à l'association des anciens Les matelots considéraient alors volontiers l'albatros comme un oiseau malfaisant. Si vous avez l’occasion de retrouver ce vieil enregistrement de Jouvet, chaussez votre casque d’écoute, plongez dans un autre monde… et rêvez.Très beau. Un poème qui m’est allé droit au coeur.L’albatros, vaste oiseau des mers… une merveille , à cette époque on apprenait tout par cœur, poèmes, histoire, géographie, sciences naturelles, théorèmes… enfin tout ; on nous disait que c’était le meilleur moyen d’apprendre le français et de se cultiver, c’est vrai, cette méthode a donné de bons résultats, ainsi presque soixante ans après je me souviens toujours de ce chef d’œuvre, je me le suis souvent remémoré quand, moi même, je subissais les injustices de l’ignorance et de la cruauté.