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Parallèlement, les centrales vieillissent : en 2006, la majorité des réacteurs avaient de 15 à 36 ans, sept ayant même de 37 à 40 ans [2]. Par leurs ressources uranifères importantes, certains pays africains ont un rôle central dans la filière nucléaire en détenant la matière première du combustible nucléaire.Un tiers du pétrole saoudien est utilisé pour produire de l’électricité. Les deux plus grandes puissances émergentes que sont la Chine et l’Inde (40 % de la population mondiale) l’ont compris et engagent d’importants programmes de développement de l’énergie nucléaire. Dès 2017, AREVA et le japonais Mitsubishi, vont construire quatre réacteurs nucléaires à Sinop (côte de la Mer Noire). Avec la fermeture de 8 réacteurs sur 17, la production d’électricité d’origine nucléaire est tombée à 18 %.
En se développant, ces pays accèdent à un niveau de vie qui conduit à consommer davantage d’énergie qu’ils ne consommaient jusqu’alors.
Avec trois réacteurs en exploitation, l’énergie nucléaire fournit aujourd’hui plus de 6 % de l’électricité. Avec le support de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), plusieurs pays sont en voie d’y accéder comme les Emirats Arabes Unis, la Pologne, la Turquie et l’Arabie Saoudite.Avec 72 réacteurs nucléaires en construction et 160 à l’état de projet, le développement du nucléaire se concentre pour les trois quarts dans les pays non membres de l’OCDE : Chine, Inde, Brésil, etc. Le pays a pour projet de construire quatre à huit nouveaux réacteurs d’ici 2030.Signal de cette relance, la reprise du chantier du troisième réacteur de la centrale d'Angra. Les deux Etats ratifient en 2000 un accord visant à éliminer chacun 34 tonnes de plutonium militaire déclarées en excès par rapport à leur besoin. Principaux producteurs En 2016 , les États-Unis (804,9 TWh), la France (379,1 TWh) et la Chine (247,5 TWh) sont les trois principaux pays producteurs d’électricité d’origine nucléaire. Pour les préserver à l’export, certains pays souhaitent diversifier leur mix électrique en développant l’énergie nucléaire.Le nucléaire est encore peu présent en Afrique et au Moyen-Orient. En 2040, l’AIE prévoit que 36 pays disposeront d’électricité nucléaire pour 31 aujourd’hui.De nombreux pays s’engagent dans une politique de transition énergétique qui inclut le nucléaire dans le panel des énergies utilisées et utilisables. Elle développe sa propre technologie. Dès 2019, l’autorité de sûreté américaine (NRC) mènera des études sur l’exploitation des réacteurs au-delà de 60 ans.Volontaire dans la lutte contre le changement climatique, l’administration américaine a débloqué en 2014, 12,6 milliards de dollars pour financer un fond de garantie visant à soutenir le développement de projets nucléaires. Sur le même site, une usine similaire à celle de Melox (Marcoule) devrait être construite. Les énergies renouvelables sont désormais florissantes, avec 165 GW ajoutés au réseau électrique mondial en 2018, contre 9 GW pour le nucléaire. Carem-25 est construit à proximité du site de la centrale d’Atucha, à 100 km de Buenos-Aires.Aux Etats-Unis, 73 réacteurs (sur 104) ont une autorisation d’exploitation jusqu'à 60 ans.
Ces prochaines années, plus de 20 réacteurs nucléaires VVER seront construits dans le monde.La Russie est également l’un des leaders en matière de recherche sur le développement des réacteurs à neutrons rapides.De nombreux pays d’Asie bénéficient d’une croissance économique importante.
Pour réduire ses émissions de gaz carbonique, le pays a engagé une transition vers un modèle électrique sobre en carbone, s’appuyant sur le développement du nucléaire, des énergies renouvelables et du captage et stockage du CO2.Avec 16 réacteurs, l’énergie nucléaire fournit déjà 18 % de l’électricité du pays.
Cette usine basée sur la technologie française répondra à l’objectif de l’accord russo-américain sur l’élimination du plutonium militaire.
Construits dans les années 1980 par Framatome (AREVA), les deux réacteurs (REP - 900 MWe) de la centrale de Koeberg, près du Cap permettent de fournir 5 % de l’électricité du pays.Face à la consommation d’électricité en hausse et aux tensions qu’elle fait peser sur le réseau qui connait des coupures de courant fréquente,, le gouvernement souhaite développer l’énergie nucléaire et construire six à huit nouveaux réacteurs à partir de 2025.En 2014, les gouvernements sud-africain et français ont signé un accord de coopération, jalon majeur en vue de la construction de nouveaux réacteurs.Le Brésil exploite deux réacteurs nucléaires sur le site d’Angra (près de Rio de Janeiro). Ce ne sont pas les seuls car plusieurs pays de l’Union européenne, les Etats-Unis et des pays riches en hydrocarbures comme l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis développent aussi l’énergie nucléaire. Trois sites pourraient accueillir les premiers réacteurs: Ulaan Baatar la capitale, l’Ouest de la Mongolie et la province de Dornod.Actuellement, AREVA mène en Mongolie des activités d’exploration d’uranium sur les sites de Dulaan Uul et de Zoovch Ovo, dans les provinces de Dornogobi et Sukhbaatar, au sud-est du pays.L’Afrique et le Moyen-Orient disposent de ressources énergétiques importantes. Par ailleurs, plus d’une douzaine de projets devraient se concrétiser au Royaume-Uni, en République tchèque, en Pologne, en Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie, en Finlande, en Suède et en Slovénie. Les chiffres clés liés aux centrales nucléaires dans le monde, actualisés chaque année. où 7 nouveaux réacteurs sont devenus opérationnels. Répartis sur les deux sites de Doel et Tihange, ces réacteurs couvrent plus de la moitié de la consommation d’électricité du pays.Si aucun projet de construction de nouveau réacteur n’est actuellement en cours en Belgique, l’autorité de sûreté nationale a donné son accord pour exploiter les réacteurs nucléaires de Tihange 1, Doel 1 et Doel 2 jusqu’à 50 ans. Le pays développe également un prototype d’un petit réacteur modulaire, « CAREM 27 MW ». Il ne dispose pas encore de centrale nucléaire et exporte l’ensemble de sa production.L’excellence française en matière nucléaire s’inscrit dans la durée.