La date retenue devrait être communiquée dans le courant du mois de juin. Des matériaux peuvent encore être apportés au cours de l’incubation et de l’élevage des jeunes.Le nid est habituellement construit dans la fourche principale ou secondaire d’un grand arbre.

A cet âge, ils quittent le nid pour voleter de branches en branches car ils ne volent réellement qu'à l'âge de 48-50 jours. Il n'habite pas les paysages très boisés dont les massifs forestiers trop proches les uns des autres ne correspondent pas du tout à son mode de chasse et d'alimentation. Les poussins restent au moins 40 jours au nid, parfois jusqu'à 60 jours, la durée varie en fonction de la taille de la nichée et de la disponibilité alimentaire. Les couples qui ne reprennent pas le nid de l’année précédente en construisent un nouveau en utilisant la base d’un vieux nid de corneille noire ou de buse variable. Depuis 2007, la SEPOL coordonne le plan national d'actions dans la région Limousin. En Auvergne, et plus globalement en France, son statut actualisé (2016) est « Vulnérable ». Le milan fréquente les secteurs d’agriculture extensive entrecoupés de petits bois où il construit son nid à la fourche d’un grand arbre.

De même, la proximité des zones humides seules ne suffit pas à l'établissement de couples nicheurs. Peu de temps avant la ponte, de la laine de mouton est déposée dans le nid et forme une petite cuvette destinée à recevoir les œufs. Actualités - Milan Royal - LPO Rapaces Encore des cadavres de Milans royaux ! Les superficies de milieux prairiaux (hors prairies artificielles et pelouses) ont diminué en France de 16,4 % entre 1982 et 1997.

Ces espaces abritaient de nombreuses proies pour les milans, alors que les champs de maïs sont pauvres en ressources alimentaires. Certaines familles de produits actuellement utilisés présentent des risques immédiats, à long terme et indirects (diminution des ressources alimentaires), comme les rodenticides, anticoagulants, les corvicides, molluscicides, des insecticides et quelques herbicides. Le Milan royal est considéré comme « En Danger Critique » dans la Liste rouge (LR) des oiseaux nicheurs actuellement en vigueur en Rhône-Alpes (2008). Plus de 10 000 individus hivernent également sur notre territoire, principalement dans les Pyrénées et le Massif central. De même, la proximité des zones humides seules ne suffit pas à l'établissement de couples nicheurs. En 2018, la SEPOL est devenue la LPO Limousin. Le milan royal est typiquement une espèce des zones agricoles ouvertes associant l'élevage extensif et la polyculture. Les invertébrés (lombrics, insectes terrestres et aériens) représentent une part importante de son alimentation. L’emplacement d’un dortoir peut varier d’une année à l’autre et même d’un jour à l’autre.Le milan royal est une espèce dont la distribution mondiale est européenne (espèce endémique). On note la progression des surfaces en maïs aux dépens des prairies, pâtures et autres cultures.

Ces dortoirs sont le plus fréquemment dans de petits boisements, bosquets ou alignements d’arbres.

Il est de ce fait une cible facile. Certains couples passent tout ou partie de l’hiver sur leur site de nidification, ils peuvent alors y être notés à partir de fin décembre, comme c’est le cas en Corse.En dehors de la saison de reproduction, il s’agit d’une espèce grégaire qui forme des dortoirs regroupant plusieurs dizaines voire centaines d’individus. Il migre plutôt en solitaire ou en petit groupe.La migration postnuptiale du milan royal commence dès le début du mois d'août et se prolonge jusqu'en novembre. Les milans peuvent éventuellement s’attaquer à des poules dans les basses-cours, fait rare, mais qui contribue à lui donner mauvaise réputation. Les milans royaux peuvent aussi être contaminés par les plombs de chasse (saturnisme).