15. Certains cas sont relevés jusqu’aux confins de l’Aubrac et du Cantal.Plusieurs équipes de louvetiers sont successivement mobilisées. Les archives parlent le plus souvent d’une « bête féroce », sans préciser. La Besseyre-Saint-Mary. Les attaques commencent le 1er juillet 1764 et se terminent le 12 juin 1767. Acte visible sur le site des AD07, commune de Saint-Étienne-de-Lugdares, types d'acte : baptêmes, mariages et sépultures datés de 1757 à 1780, page 113 (La commune n'a pris le nom de Saint-Alban-sur-Limagnole qu'en 1847. Elle dévore la joue d'un des plus jeunes garçons puis revient ensuite à la charge, saisissant dans sa gueule le bras de Joseph Panafieu et emportant l'enfant avec elle. Le 22 décembre 1764, une fille âgée de 21 ans, du village de Pradt (Prades) en Rouergue fut dévorée. Né dans un hameau à 2 km du lieu où Chastel a tué la Bête, il se passionne pour l’affaire depuis qu’il est petit. En juin 1767, Jean Chastel, paysan originaire de La Besseyre-Saint-Mary, tua le second animal, identifié comme un loup ou un canidé ressemblant partiellement à un loup.

Une stèle à sa mémoire, sculptée par Philippe Kaeppelin, s'élève à Bien que Jean Chastel soit considéré comme le héros qui a tué la Pour les besoins de leur œuvre littéraire respective, le romancier Abel Chevalley et le poète Michel Louis suppose également que Jean Chastel se serait pris d'affection pour la petite Marie Denty avant d'être bouleversé par sa mort sous les crocs de la bête. Il contient l’acte de décès de Magdeleine Mauras, 12 ans, enterrée le 30 septembre 1764. Pourquoi ? Le roi ne souhaite plus se soucier de ce qui se passe en pays Gévaudan, pour lui la Bête a été tuée par Antoine de Bauterne. Vues 5 et 6/180Archives départementales de la Haute-Loire. Puis la vague s’oriente à l’automne vers l’ouest à travers la Margeride. 6 E 28/1. L'énorme documentation rassemblée par l'auteur et qui eût paru sèchement fastidieuse en tant que narration d'historien, prend de ce fait un pittoresque et une émotion qui ne nuisent en rien à sa véracité. […] vous qui êtes homme politique êtes obligé de dévoiler aux yeux des puissances l'effronterie de ces normands qui n'ont d'humains que la figure. En janvier et février Le 12 janvier, la Bête s'attaque à sept enfants du Villaret, paroisse de C'est le cas des sept enfants du Villaret, cinq garçons et deux filles âgés de huit à douze ans. Et pourquoi les attaques se déroulaient-elles parfois à de grandes distances les unes des autres dans un court laps de temps ?Les premières théories accusant un homme remontent au début du XXe siècle. Le 19 juin 1767, un paysan tue «la» créature et met fin à trois ans de terreur.

6 E 28/5. Bien mieux, on ne peut se défendre de penser par moment au chef-d'œuvre d'Roman sorti en 2006 aux éditions du Pré aux Clercs.François Fabre, La bête du Gévaudan, édition complétée par Jean Richard, édition De Borée, 2006, Lettre d'ordre d'incarcération des Chastel par F. Antoine (21/08/1765)François Fabre, La bête du Gévaudan, édition complétée par Jean Richard, édition De Borée, 2006, Annexes : Les personnes blessées ou attaquées.Selon le procès-verbal du 20/06/1767 signées par Lamothe, Boulanger et Desgrignards pour le marquis d'ApcherLettre du 21/06/1767, papiers de familles de Jean-Joseph Marie Ignon (ville de Mende), citée dans Selon Daniel Jumentier, expert en chiens de patrouille et de défense.International Wolf Federation - Environment Action (IWFEA), André Aubazac, « Une bête qui n’a jamais eu quatre pattes », Colloque de la Bête du Gévaudan à Mende, 2011.Lettre du 27/06/1766 à M. de Ballainvilliers, Archives du Puy-de-DômeLettres datées du 26/01/1765; 12/03/1765; 29/07/1765.Grands Jours du Velay et du Languedoc (1666-1667) par A. de Boislisle, Lieu-dit Le Cros, près de Saint-Martin-de-Fugères (Haute-Loire, 43).procès-verbal de Maître Prolhac, juge de la baronnie de Thoras-La-Clause, juillet 1777.« On lira avec curiosité et intérêt ce manuscrit de Jean-Jacques Denis, contemporain des événements, qui vient d'être publié. « Tous les écrits parlent d’un animal, affirme-t-il. Le 31 décembre 1764, un mandement de l'évêque de Mende évoque L'animal exotique le plus souvent cité est alors la Pour corroborer l'hypothèse du carnivore africain, est parfois utilisé un petit fascicule paru en Mais bien d'autres animaux ont été cités comme étant la Bête, comme le En se fondant sur certaines descriptions, des adeptes de la En 1962, Marguerite Aribaud-Farrère publie une plaquette, Selon Gérard Ménatory, des cas d'égorgement d'humain par des animaux existent (très souvent de grands Une lettre, adressée à l'intendant d'Auvergne en juillet Cette théorie sera reprise par plusieurs auteurs, comme Léobazel qui évoque le comte de Morangiès comme « un officier des plus médiocres, personnage taré et prodigue, honte de la noblesse locale, désespoir de son père, bourreau de ses frères et sœurs »Ainsi, Roger Oulion accuse à son tour Jean Chastel et ses fils d'avoir été les « maîtres » d'une portée de plusieurs hybrides chiens-loups dressés à tuer. Un des enfants suggère de prendre la fuite pendant que l'animal est occupé, mais le jeune Jacques André Portefaix les incite à secourir leur compagnon. Vue 38/421Décédée le 28 février 1746, femme de feu Claude Chastel brassier, âgée d'environ 60 ans. Certains parlent de 200 attaques, et entre 80 et 100 tués.