Tant pis. Si on oublie les affreux bâtiments qui nous regardent de haut et les remontées mécaniques, le paysage est magnifique. Toutes ces couleurs, ces matières… ces marmottes ! On se couche en priant pour que l’orage passe rapidement et surtout pour que le soleil soit de retour le lendemain. Malgré la fatigue de la veille dans les pattes et notre départ tardif, on ne s’est pas trop mal débrouillé.Alors que nous cherchons où planter notre tente, un autre randonneur déjà présent nous informe que le refuge d’hiver est ouvert. Crédit : Guiziou Franck / hemis.frIsère, parc national des Ecrins, massif des Grandes Rousses dans la région de l'Oisans, le lac des Quirlies et les Aiguilles d'Arves en fond. Les glaciers de la Meije nous font face, de quoi se sentir tout petit. Pour te la faire simple, ce sentier monte pendant plusieurs kilomètres à l’ombre, sans vue. De quoi bien nous faire regretter nos excès de la veille. Une bonne montée toute en lacets jusqu’au plateau. Hashtag #jesuisunewarriorAvant de commencer l’ascension du jour jusqu’au plateau d’Emparis, nous traversons d’abord le magnifique village de Besse en Oisans, tout en pierre. Cette boucle de 176 kilomètres fait le Tour de l'Oisans et des Ecrins à travers de somptueux paysages alpins. GR 54 en 6 jours. au changement de planning de dernière minute ce matin-là. Malgré ma fatigue des premiers jours, je tenais absolument à faire cette variante, dont la beauté était à la hauteur de sa difficulté d’après les récits d’autres randonneurs.Officiellement, le chemin que nous avons suivi ce jour-là ne fait pas partie des variantes du GR54. Crédit : Guiziou Franck / hemis.frHautes-Alpes, parc national des Ecrins, le lac Noir sur le plateau d'Emparis et le Massif de la Meije (3982 m).

On part cet été pour un tour en … 7 jours arghh ! C’est décidé je pars pour ce magnifique GR du 20 au 30 Août. Nous savons que l’ascension du prochain col jusqu’au lac de la Muzelle nous ajouterait 1150 mètres de dénivelé. Mais c’est sans compter sur notre goût du challenge et notre motivation à toute épreuve. Alors que je reprends mon souffle régulièrement, j’en profite pour contempler les sommets et les glaciers qui se dévoilent dans notre dos. Suivant tes conseils, je partirai de Venosc par la variante du GR54c…le col de Sarenne déjà grimpé à vélo…et suivrai les mêmes étapes de ton périple.Trek bon trek alors ! Je suis scotchée de constater ces différences de paysages entre chaque vallée.Cette étape ainsi que celle de la veille sont à mon avis les passages où les paysages sont les plus sauvages. comme je disais dans l’article, les premières étapes traversent des villages tous les jours donc c’est assez simple de se ravitailler. Je dis « devait » car tout ne s’est pas passé comme prévu.

Ben oui, partir en autonomie 10 jours c’est bien, mais ne pas porter 30kg chacun, c’est mieux. Je l’ai fait 2 fois et jamais en moins de 11 jours. Nous longeons la rivière pendant plusieurs kilomètres avant de déboucher dans un cirque grandiose où l’automne nous déroule son tapis automnale. Pas top pour commencer. C’est avec un sentiment de fierté immense que nous entamons la descente jusqu’au lac où nous montons le dernier bivouac de ce merveilleux trek.Qui aurait cru 8 mois plus tôt que nous serions capable de faire le GR20 et le GR54 en 2 mois ? Si on avait un accident, ce serait de ma faute, me voilà prévenue.C’est donc sur un mini sentier d’à peine 50cm de large, à flanc de falaise, que nous allions devoir progresser jusqu’au col. Une question cependant, je suis amatrice de belles photos mais et j’essaye (dans une moindre mesure par rapport aux votres) de faire de jolis pano .. mais le matos pése son poids en trek , pouvz vous me dire ce que vous emporter ? Par contre les dernières étapes dans le Valgaudemar (après Vallouise) sont bien plus sauvages. Merci à wilf et Cyrulnik pour l’idée du train de nuit jusqu’à Argentiére ou Briançon. Le tout dans un décor incroyablement fleuris.La descente jusqu’à Clavans le Haut, puis Clavans le Bas s’apprécie, même si en fin de journée ça tire quand même sur les genoux.Sauf que grosse déception, impossible de trouver un coin de bivouac pour la nuit. J’ai dû me résoudre à lui avouer le chemin que nous allions devoir emprunter … Que n’avais-je pas fait ! Déjà, une bonne nuit de sommeil et on verra demain ! Crédit : Jacques Pierre / hemis.fr Certes la vue n’est pas dégueu, mais bon depuis 8 jours on devient un peu blasé des paysages de dingue, mais surtout on peut se poser et faire cesser la douleur dans les cuisses, les fesses, les abdos… bref, partout où tu découvres qu’il y a de la vie dans ton corps qui se réveille.Cette longue pause est aussi l’occasion d’une petite introspection. J’aurais tenté de l’empoisonner que sa réaction aurait été la même. Une très longue descente, éreintante, de quasi 1900m de dénivelé négatif nous attend pour rejoindre La Chapelle en Valgaudemar où nous décidons de dormir au camping du village.Échaudés par notre mésaventure à Vallouise, cette fois nous rejoignons la poste de bonne heure pour ne pas perdre de temps si jamais la poisse nous poursuivait.