Après, on adhère ou pas. « Shutter island » fait débat et c’est là sa plus grande force.Rédacteur en chef de Angle[s] de vue, Boustoune est un cinéphile passionné qui fréquente assidument les salles obscures et les festivals depuis plus de vingt ans (rhôô, le vieux...) Peut être a t-elle vraiment disparue; elle s’est enfuit mais pas de sa chambre d’une autre manière puisqu’elle dit ne pas être une patiente à la base et qu’avec toutes ces intemperies ils la croient déjà morte. Mais ils pourront alors mieux se focaliser sur la mise en scène de Martin Scorsese, qui s’est ingénié à laisser un peu partout des indices visuels aidant à anticiper la résolution de l’énigme… Cela commence dès la première scène du film : Le marshal Daniels, atteint de mal de mer dans l’embarcation qui l’emmène à Shutter island, contemple son reflet dans un miroir. Là, pour supporter la réalité, il s’est inventé une réalité alternative où il est (toujours) marshall mais s’appelle maintenant Edward Daniels (anagramme de son nom) et est sur l’île pour enquêter sur la disparition mystérieuse de Rachel Solando (anagramme de Dolorès Chanal, la femme qu’il a assassiné). Pour ce film je vous ai choisi deux extraits, le premier, c'est celui de l'arrivée des deux hommes à Shutter Island car il montre une ambiance lourde et inquiétante. Pas sûr que ça tienne la route, mais bon…Mais pour moi, il est clair dès le début que le personnage de Leonardo di Caprio est fou et que l’enquête, émallée de détails étranges, d’onirisme, de symboles, n’est qu’un leurre…Je me suis beaucoup intéréssé à ce film et ses critiques car pour moi c’est vraiment Le chef d’oeuvre!Je pense que c’est bien ce qui faut comprendre avec les détails.Juste pour répondre à Pascal, le héros était bien autrefois un Marshal avant de s’être fait interné deux ans auparavant sur Shutter Island. Car ce georges semble être très lucide; il est dit skysophrène par mais par qui? Le début, puis la fin et pour finir la bande annonce pour ceux qui découvrent le film et sont complètement largués. D’autant que la scène revient souvent, que sa fille est ajoutée aux cadavres. Mais il n’est pas le seul. Un reflet pas bien en forme… De fait, à partir de ce moment, le personnage – et le spectateur dans son sillage – pénètre de l’autre côté du miroir (2), dans un univers profondément malade. – et le drame psychologique très noir, qui tient dans le passé douloureux de Daniels, marqué par la mort de sa femme, mais aussi par les horreurs qu’il a vues à la guerre, lors de la libération du camp de Dachau.Manifestations surnaturelles ?
Autant dire que les oeuvres de David Lynch ou de Peter Greenaway le mettent littéralement en transe, ce qui le fait passer pour un doux dingue vaguement masochiste auprès des gens dit « normaux »… 11 mars 2018. by Inès Baalouche-> Qui est Rachel Solando et comment sert-elle de tremplin à la réalisation de l'identité de Laeddis ?
Question de goût ou de point de vue… Mais il y a indéniablement un gros travail derrière cette adaptation.Donc, personnellement, je fais la distinction entre les flashbacks, qui servent à accentuer la confusion du spectateur et à montrer peu à peu la fragilité du personnage principal, même si, je te le concède, la répétition des scènes à Dachau était sans doute inutile, et la fin du film, qui pour le coup est lourdement explicative.Je n’avais pas pu aller jusqu’au bout de la lecture du roman de Lehane, que j’avais trouvé déstabilisant et malsain (un peu comme chez Elroy ou Peace, quand le lecteur est perdu sans pouvoir s’identifier à un des protagonistes). Shutter Island est un film psychologique, dans la logique ... des trois enfants est représenté mais à l’intérieur et avec le physique d’une autre et la thématique du lac et de la table de la cuisine. Il a compris son état et semble guéri. Non vraiment, rien que ces scènes de Dachau, c’est d’une lourdeur qui fait plus que froler le ridicule, je trouve. !Pour ce film je vous ai choisi deux extraits, le premier, c'est celui de l'arrivée des deux hommes à Shutter Island car il montre une ambiance lourde et inquiétante. !Nous sommes toujours à la merci, de cette intéressante complexité cérébrale, qui nous définit Humain,,,Un film puissant et chiadé, merci Martin, comme dab,,, Surtout dans ton cas, où, si j’ai bien compris, tu t’es laissé happer par l’intrigue et n’a pas pressenti le rebondissement final (quelle chance!).
Découvrant un jour en rentrant du travail que sa femme avait tué leurs enfants en les noyant, il la tua et sombra par la même occasion dans un délire absolu.Son coéquipier est en fait le docteur Sheehan qui le suit depuis deux ans. C’est vraiment trop…Je reste sceptique sur Shutter Island, mais j’ai consience — et ça me désole bien — d’être passé à côté de quelque chose. Justement parce qu’ils visent peut être ce Marchal et veulent donc tester leur nouvelle méthode d’embobinage et manipulation du cerveau?